Le code Brujah

 

Qu’est-ce que la liberté ? Comment pensez-vous assumer ce statut sans trahir l’idée constitutionnelle de la Camarilla ? Quelles sont les conditions d’émancipation de l’individu ?

 

Quelle est, selon vous, la faute la plus grave que puisse commettre un Brujah vis-à-vis d‘un autre ? vis-à-vis d’un Caïnite d’un autre clan de la Camarilla ? vis-à-vis d’un Caïnite extérieur à la Camarilla ?

 

Quel est notre ennemi ? La définition de celui-ci peut-elle suffire à nous dicter notre comportement ? En quoi la prévisibilité de nos actions pour autrui peut-elle nous servir ?

 

Préféreriez-vous être craint, aimé ou respecté ? Donner les raisons qui justifient votre choix.

 

Quel est le facteur essentiel d’une révolution ? Un chef ? L’opposition à l’idéologie dominante ? Le désir naturel de changement ? Une autre raison ?

 

Pourquoi adhérons-nous à la Camarilla ? En quoi notre action au sein de ce regroupement a-t-il été déterminant ? Décrivez ce que serait la Camarilla si notre clan n’était jamais intervenu lors de son émergence.

 

Décrivez une situation où, libre de vos mouvements et sain de corps et d‘esprit autant qu’il vous est possible de l’être, vous renonceriez à répondre à un appel au clan.

 

Supposons la situation suivante : sur une cité de faible importance où vous êtes de passage, vous êtes accueilli là par un ancien, un ancilla et un néo-natif de notre clan. Selon leurs dires il s’agit là d’une lignée, l’ancien étant le sire de l’ancilla, qui lui-même est le sire du néo-natif. Toutefois l’existence du nouveau-né est problématique puisqu’elle a eu lieu sans que le Prince Ventrue de la cité n’ait son mot à dire. L’ancien a pris sur lui de protéger l’infant de sa soi-disant progéniture. Car en effet, vous découvrez au cours de la soirée que cet ancien est un Nosferatu... Celui-ci aurait fui sa propre lignée et, en tant que Caïtiff, demande a bénéficier de l’asile qu’offre le clan Brujah selon sa tradition d’adoption. Votre enquête faite, vous apprenez qu’il siège depuis plus d‘un siècle dans le conseil de la cité en tant que primogène Brujah et qu’il en a assumé les responsabilités et les décisions politiques dans l’opposition comme on pouvait l’attendre d’un véritable Brujah. Que feriez-vous dans l’immédiat ? Quelle suite donneriez-vous à une telle affaire ?

 

Quel est l’acte le plus violent que vous puissiez imaginer commettre ? Qu’est qui justifie l’emploi de la violence ? En quoi l’acte de destruction nous rapproche-t-il ?

 

En quoi, selon vous, l’éducation et l’expérience sont-elles des facteurs politiques dans la lutte que mène le clan ?

 

Qui est votre maître ? Qui est votre esclave ? La relation maître-esclave protège-t-elle plus l’un ou l’autre de ces deux partis ? Peut-elle s’inverser, l’esclave devenant maître de son image d’esclave et le maître, esclave de sa position ?

 

On oppose souvent deux visions du vampire, l’une européenne et l’autre américaine. Dans le cas du clan Brujah, cette différence semble particulièrement marquée. Comment expliquez-vous cette divergence de point de vue, en général et en particulier pour le clan Brujah ?

 

Les jeunes Brujah voient généralement leurs anciens comme des corrompus, qui parlent sans fin de politique et n’agissent jamais. Les Anarchs prétendent que les Brujah sont les roquets de la Camarilla et que leurs revendications sont ridicules et stériles. Or le Sabbat pense la même chose des Anarchs... Y a-t-il une limite à l’opposition ? Cette limite est-elle une limite d’action ou une limite morale ? Y a-t-il une éthique de la contestation ?

 

Au niveau individuel, nos disciplines peuvent être des atouts physiques et politiques. Dans le clan, les trois factions peuvent également agir à différents niveaux de l’exercice du pouvoir. Qu’est-ce qui fait, à votre avis, qu’un clan aussi complet ne soit pas la lignée dirigeante de la Camarilla ?

 

Quelle question manque à ce code, pourquoi ?